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Briser les mythes sur la communauté immigrée

Un certain nombre de croyances néfastes tendent à se répandre dans la société lorsque des flux migratoires importants se produisent. Nous rassemblons ci-dessous des données et des informations fiables pour les démolir et, dans plusieurs cas, nous constatons que c’est exactement le contraire qui est vrai.

Lorsque les flux de populations migrantes sont importants, de nouveaux défis se posent aux communautés d’accueil. Les questions de logement, de travail, d’intégration et de traditions s’entremêlent pour renforcer les croyances et certains préjugés entourant la migration.

En raison du grand nombre de mythes et d’idées reçues qui découlent de ce phénomène, le festival Hola America a consacré un espace à la démystification et à l’information avec des faits réels et, de cette manière, à empêcher que ces croyances ne se transforment en discours de haine.

Juan Pablo González, chercheur au Service jésuite des migrants au Chili, a déclaré que ces dernières années, c’est une vision punitive de la migration qui a prédominé. En d’autres termes, un point de vue basé sur la punition, la restriction des garanties légales et un contrôle fort sur l’intégration de ces communautés.

Ce point de vue renforce un type d’interprétation des faits par rapport à d’autres, ce qui finit par influencer les décisions prises par les acteurs concernés, tels que les gouvernements locaux et les organismes internationaux, chargés d’élaborer ou de limiter les politiques publiques en la matière.

En ce sens, il est important que les protagonistes dialoguent entre eux, afin de disposer d’une grande variété de perspectives qui permettent de prendre des mesures innovantes et d’intégrer de nouvelles voix qui alimentent la discussion. Ci-dessous, Hola America donne son point de vue.

Démystifier la population migrante

Mythe : l’immigration est illégale

La réalité : Les personnes ne sont pas illégales. Les États ont la possibilité d’appliquer des règles au processus d’entrée aux frontières, mais ils doivent respecter et protéger les droits de toutes les personnes, y compris les migrants réguliers et irréguliers.

Dans le cas chilien, Gonzalez montre que les données sur les entrées non autorisées depuis 2018 proviennent en grande partie de Cuba, de la Colombie, d’Haïti et du Venezuela. Cela suggère que la motivation derrière le déplacement ne réside pas toujours dans une conviction personnelle, mais plutôt dans un processus forcé par des situations politiques complexes.

Mythe : la population migrante est une dépense pour l’État

La réalité : Selon les données du service chilien des impôts et du sous-secrétariat chilien à l’intérieur en 2019, la population migrante a contribué à hauteur de 397 milliards de dollars au trésor public Les dépenses publiques liées aux migrations pour les institutions, la santé, l’éducation et les programmes sociaux se sont élevées à 243 milliards de dollars, tandis que le montant des dépenses publiques liées aux migrations pour les institutions, la santé, l’éducation et les programmes sociaux s’est élevé à 243 milliards de dollars.

C’est donc une communauté qui contribue, encourage un plus grand dynamisme sur le marché du travail, la création de nouvelles entreprises et d’emplois. En ce sens, l’État ne devrait pas réfléchir au nombre de migrants qu’il peut accueillir, mais à celui qu’il est prêt à gérer.

Mythe : les migrants sont une menace pour le travailleur national

La réalité : La population migrante a la capacité de créer de nouveaux emplois qui profitent à la population locale et étrangère. En outre, le degré de substitution entre le travail effectué par les locaux et celui effectué par les migrants est faible.

Mythe : les migrations augmentent la criminalité

La réalité : Il y a une disproportion entre la commission du crime et la perception de sa commission. Gonzalez a constaté que les crimes commis par les migrants sont liés à des délits sanitaires, tandis que les crimes de nature plus sociale sont plus nombreux chez les Chiliens que chez les migrants.

Mythe : les migrants reçoivent plus de subventions que la population locale.

La réalité : La population migrante, plus vulnérable, peut bénéficier d’un soutien. Les modèles de vulnérabilité leur permettent de bénéficier de subventions publiques, non pas parce qu’ils sont des migrants, mais parce qu’ils répondent à certains besoins.

Si ce sujet vous intéresse, nous vous invitons à découvrir le projet

Hacking Narratives

qui vise à reconnaître les projets d’innovation sociale créés par et pour les migrants.

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Le rôle des collectivités locales dans les migrations

La migration s’accompagne de nombreux défis qui sont aussi divers que les personnes qui migrent. Certaines situations nécessitent une action au niveau national, mais d’autres peuvent être abordées à partir de zones plus limitées, en tenant compte du fait que les réalités locales ont des besoins plus spécifiques.

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